
Actuellement Paris est en pleine fashion week. Difficile d’y échapper. Comme chaque année à la même période, ses rues sont envahies par une armée de top models droit sorties de leur galaxie : la planète Mode. À des années lumière de notre humble Terre de p’tites modeuses sans prétention.
La fashion week, on en entend parler, on se fait une vague idée de ce que cet événement d’envergure représente pour le Tout-Fashion branché, on en voit quelques images dans les magazines et à la télé.
Pour autant, pas d’allers-retours en promo pour le grand show. Par de carton d’entrée à notre nom sur la short list ultra-prisée donnant accès à ces défilés de filles perpétuellement en marche vers nulle part. Et encore moins de places réservées pour nous au premier rang, aux côtés de Lou Doillon et de sa super-copine Milla Jovovich.
Mais j’y suis allée quand même pour vous. En blogeuse de mode qui se respecte. Et en reporter tout-terrain. C’était aux Tuileries, ce mardi 6 octobre, à l’entrée des podiums.
La fashion week, c’est d’abord des gens lookés. Forcément lookés. Pas besoin de franchir la barrière, le défilé commence dehors. D’emblée, vous voilà entourée de spécimens hallucinants, et qui ne se font pas prier pour prendre la pose. Un autre monde, j’vous dis !






Il y en a même qui déploient un véritable arsenal pour attirer l’objectif et atteindre les sommets de la photogénie. Témoins, ces jeunes Américaines, se vautrant avec délectation dans le grand bain de la fashion week.
Mais attention ! Qui dit fashion week, ne dit pas forcément goût ultime. En voici la preuve (cela dit, pourvu qu’on se fasse remarquer…) :

La fashion week, c’est aussi, vous vous en doutez, beaucoup, beaucoup, infiniment de Japonais, lookés à mort, et ne se déplaçant qu’en troupeaux. Mais après tout, c’est comme ça qu’on les préfère, hein ?

C’est aussi des Stilletos, en veux-tu en-voilà. Un festival de talons hauts, avec les démarches consécutives de flamant rose. Quelle grâce !



Mais la fashion week, c’est d’abord et surtout des mannequins. Des créatures comme on en voit jamais dans la vraie vie. Ces filles-là respirent à des altitudes invraisemblables et n’ont pas de boutons. Leur point commun : l’air maussade. À part ça, à l’unanimité blondes et longilignes, avec cheveux d’or et peau diaphane. Etc., etc. De vrais ovnis. Que j’ai photographiés pour vous. Pour vos archives personnelles de naturalistes.





J.A