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Goûter d’anniversaire

7 jan

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                     Apothéose du tout-puissant enfant-roi, chéri de nos sociétés consuméristes : le goûter d’anniversaire. Jadis rendez-vous du premier âge rythmé par quelques parties de chat perché entre deux absorptions de gâteaux Savane, cet événement annuel, motif de péché d’orgueil depuis l’aube de la chrétientéprend une importance gargantuesque à l’ère de l’homo festivus, lequel ne rate aucune occasion d’exhiber sa qualité de vie et son art de recevoir. 

                     Chasse au trésor sur un yacht, vol en hélicoptère, dompteur de lions, fée à domicile, salon transformé en navire de pirates. Les parents retombés en adulescence sur l’injonction des réseaux sociaux déploient l’arsenal coûteux qui leur permettra de célébrer le sacre annuel de leur progéniture. À défaut d’échanges à la sortie de l’école, les mères, définitivement réduites à l’état de « mamans », voire de mamounette écument les blogs en quête du gâteau idéal – celui, en forme de reine des neiges, qui suscitera un max de whaou !.  Les « papas », en proie au même processus d’infantilisation générale, tassent tant bien que mal leur bedaine dans les panoplies de superhéros plébiscitées par les 2-4 ans. Quelques privilégiés au budget extensible n’hésitent pas à faire appel à des agences spécialisées, de plus en plus nombreuses à proposer leurs services en matière de fête réussie. Plus culturel, des musées privatisent quant à eux leurs espaces, à l’image du  Musée des Arts décoratifs qui propose des ateliers d’expression plastique pour permettre aux enfants de s’approprier les matériaux et la démarche des artistes. La belle affaire.

Jeanne Ably

Cagnotte

4 oct

banque-d-images-gratuites-libres-de-droits120Mort du cadeau, place aux  cagnottes.  C’est de notoriété sociale : Leetchi, plateforme en ligne, vous facilite la vie. Plus la peine de vous lever de votre canapé ni de vous creuser la tête pour trouver l’objet à offrir. En deux clics, l’affaire est dans le sac. Pot de départ de la stagiaire, retraite du DRH, anniversaire du gardien d’immeuble, votre carte bancaire a réglé le problème.
        Et pas question d’oublier qu’on compte sur vous : Whatsapp et autres messageries sont là pour vous  le rappeler, et elles le font souvent. Ce que c’est que d’être populaire.
        Mieux, Leetchi vous a nommé sponsor de vos potes. À vous l’honneur de financer leurs projets, extension d’un loft, aménagement de combles, trekking en baie d’Halong ou dix kilomètres à la nage.  Si vous donnez gros, vous aurez l’avantage non pas d’être remercié (coutume préhistorique) mais de voir affichée votre participation, indice de votre réussite sociale. 
        Jadis, il était jugé indélicat de laisser le prix sur le cadeau.
Aujourd’hui le cadeau, c’est le prix.     

       Chacun y gagne. Si tout se fait aux frais de la princesse, c’est que nous sommes tous princesses. On a du pot, il est commun et il est mis en ligne. Grâce à quoi la solidarité se veut universelle, et quand on prend du bon temps, c’est si possible au profit d’une espèce menacée.
       L’espèce la plus menacée c’est vous, qui n’avez plus un rond. Mettez en ligne une cagnotte pour renflouer vos finances. Ce sera la cagnotte au profit du ruiné des cagnottes. 

 
Jeanne Ably
 

Whatsapp

12 sept

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Cinquante notifications à la seconde, trois nouveaux groupes par jour, un paquet de nouveaux amis. Grâce à Whatsapp, plus de crainte de se sentir seul ou coupé de la marche du monde. Il y aura toujours quelqu’un – sœur, cousin issu-de-germain, pote de pote, voisin d’immeuble, collègue de bureau – pour vous informer « en temps réel » (comme disent ceux qui veulent dire en direct) de sa dernière biture et des prévisions météo pour demain.

Anniversaire surprise, apéro de dernière minute, “épisode caniculaire”, cagnotte leetchi de belle-maman, gastro du petit Anatole, tous les prétextes sont bons pour créer une énième « boucle ». Objectif ? Rester connecté aux autres vingt-cinq heures sur vingt-quatre en cultivant le sentiment qu’on fait partie de la bande. Pour mieux dire : combler le vide, en prenant bien soin de ne pas en oublier un centimètre cube, tout en participant au débat pour la gloire de balancer un max d’infos (histoire de montrer qu’on est là, houhou !)

Contrairement à Facebook – décidément has been – ça reste entre nous. Alors pourquoi se gêner. Liens d’articles, photos de rentrée, pain de soja réussi, tout y passe, l’utile comme le futile,  pourvu qu’on se marre et qu’on puisse s’échanger l’assurance qu’à défaut de se voir en vrai, on s’adore.

De loin, mais à grand renfort d’émoticônes. Car on est potes, mais il y a des limites. S’inviter à dîner ? Pas que ça à faire.

Jeanne Ably

« Besoin d’amour »

18 jan

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France Gall nous plante là, début 2018, avec en cadeau d’adieu ce refrain des années 80 qui sonne comme un appel au secours, comme si l’homo connectus était un terrien en détresse.

Pourtant notre génération « Petits Mouchoirs » ne lance pas de SOS. Elle sait que le Bien vaincra, et fait face au malheur avec encore la même arme que ses parents soixante-huitards : l’amour. « Faites l’amour, pas la guerre ».

Le baby-boomer des Trente Glorieuses, enfant pourri-gâté de l’Histoire, a échappé aux tempêtes du siècle. Sa génération « lyrique » (suivant le titre d’un essai magistral du Québécois François Ricard), a donc élevé le bien-être au rang d’impératif sacré et ses enfants dans l’évidence du bonheur : pas question de s’encombrer la tête d’autre chose que du plaisir, la seule idole digne de culte, le seul totem présentable (venu d’Amérique comme par hasard) c’est Bisounours.

Et aujourd’hui les occasions foisonnent pour l’homo festivus de dire sa joie. Anniversaires, mariages, remariages, démariages, reremariages – autant de grands-messes qui se célèbrent en se répétant qu’on s’aime et que c’est bon de s’aimer — avec quelques substances, on le dit plus vite qu’on ne le pense.

Même le deuil permet de se le redire entre potes ou entre Charlies buvant des bières. « Ils ne nous auront pas, puisqu’on s’aime. » Depuis le début de cette année, 4 207 cœurs ont été envoyés sous forme d’emoticônes à une foule de connectés qui s’en sont trouvés ravis. Le cœur, symbole d’amour. Le cœur, organe qui bat mais le fait sans violence : quel trésor !

Suzanne Ably

Les Mamounettes de l’Internet

3 fév

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À l’heure où le hashtag instakids imbibe la toile aussi profondément qu’un crachin l’herbe normande, il est temps de traiter d’un sujet grave.

J’ai nommé Les Mamounettes de l’Internet.
 
Le terme paraît sortir d’un « Télé-boutique-Achats » des Inconnus : résurgence bienvenue en 2017, à l’heure où la rigolade se perd. Car on ne rigole plus assez. Castigat ridendo moresc’est le rire qui châtie les mœurs : on le sait pourtant depuis le Tartuffe de Molière. 
 
Mais ne riez pas en entendant ces mignonnes syllabes qui semblent avoir été prononcées par une Lily-Rosette à l’adresse de sa petite-maman-chérie. L’appellation Mamounette de l’internet ne doit rien au second degré, elle provient des statistiques et des agents de marketing qui ciblent cette catégorie socio-2.0 hyperactive sur le Web dès qu’ils s’agit de parler de sa progéniture.
 
L’héritière de la Super Women des années 80, dotée maintenant d’enfants, reste imbattable sur tous les tableaux et assure à tous les niveaux.
Ultraréactive quand il s’agit de ses mioches, la Mamounette de l’internet ne lésine pas sur le temps passé à suivre les émissions consacrées au premier âge. Elle les note à coup d’étoiles, avant d’éditer son commentaire sur un blog traitant du même sujet (à moins qu’elle n’en soient elle-même l’administratrice). 
 
Son champ lexical, pour célébrer le dernier bon mot de son Blondinet, est aussi riche que pour traiter de « l’excès de sensibilité » sonore due au Second — entendez qu’il fait un caprice. Lequel caprice sera résolu par un « temps calme avec doudou », ou plus précisément avec l’un des sextuplés du doudou, car la Mamounette abrite dans sa grande famille des clones de la peluche sacrée. Il faut tout envisager, même le pire, et mieux vaut avoir des munitions en cas de malheur. Il faut dire que Doudou fait partie de la famille. Il est arrivé en même temps que Bébé, parfois bien avant Nounou.
 
Baignée de bons sentiments, la Mamounette vit dans un monde où le Bien a triomphé. Le tri sélectif et le zéro déchet seront intégrés par ses enfants avant même qu’ils sachent prononcer un mot ni parler de tolérance et de droit à la différence.
 
Son monde meublé de peaux de mouton sur fauteuil en rotin, et coloré par Farrow and Ball, s’honore d’activités culturelles et sent bon le petit plat bio.
Ses interventions sur la toile nous renvoient à notre triste sort de mère indigne, nous qui ne revenons pas d’une bibliothèque pour cuire des cookies sans gluten, sans lactose, sans sucre et sans chocolat.
 
La Mamounette de l’internet rime avec parfaite. Expo du moment pour tout-petits, menu de la cantine, anniversaire XXL, autant de sujets qu’elle maîtrise avec la virtuosité d’un Django à la guitare. Le seul moment où elle n’a pas les yeux rivés sur ses Blonds ? C’est quand elle publie. Le blog, l’insta, le chargement d’un album photo facebook sur iphone qui retracent les avancées de Bébé, puis re-l’insta, et re-le blog etc., etc., — il faut saisir l’actualité « en temps réel », ce qu’on appelait jadis « sur le vif ». Ses échanges avec la blogosphère, aussi. Une bonne recette gluten free contre un docu sur l’écologie des tout-petits. Il n’y a pas assez de 24 heures dans la journée.
 
Suzanne Ably

Paris, c’est pas fini

18 nov

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Une semaine d’écoulée depuis les événements qui ont ensanglanté Paris et meurtri les esprits à travers le monde. Sept jours, sept longs jours à pleurer nos morts, à attendre de leurs nouvelles, à guetter le moindre fait d’actualité. Sept jours à mesurer la chance qu’on a d’être resté à la maison, ce soir là. Ce maudit et versatile hasard, qui a tourné au cauchemar pour les autres. 
Ces amis, amis d’amis, amis d’amis d’amis, tous dans la fleur de leur âge, qui se trouvaient au pire endroit au sale moment. Une place de concert offerte par un pote, un verre improvisé, une soirée d’anniversaire entre copines, et au revoir. 
Au revoir les enfants. 
Alors oui, ce n’était ni toi, ni moi, même si eux, c’est nous. Une jeunesse qui aime boire, fumer des clopes, danser, mettre des jupes courtes, draguer sans tabous. Paris touché en plein cœur. Il n’empêche. Il continuera à vivre, au rythme des soirées en terrasse et des concerts de rock, et à aimer librement, que ça leur plaise ou non. 
Le bonheur en a vu d’autres.

 

Un road movie sans voiture

23 sept

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Vous pouvez tendre l’oreille. Aucun bruit de moteur dans ce film ou alors discret, lointain, négligeable. Le pot d’échappement n’a pas sa place dans ce rêve éveillé. Il romprait le charme de cet Easy rider solitaire et pédestre.

Antoine, 20 ans, déambule au hasard et le fait à pied, à vélo, à la rigueur à cheval, surtout pas en voiture. Il veut voir la mer. Envie soudaine de troquer la ville et le quotidien contre un horizon. Pas simple, quand il est tard, et qu’au guichet de Saint-Lazare le préposé veut à tout prix que vous lui précisiez pour où et quand, votre billet – en tout cas, pour combien ?

Une envie de voir la mer ne se chiffre pas en euros, ne se réduit pas à un numéro de département. Une envie de voir la mer traduit un but qui n’a ni destination ni prix et qui se moque des horaires de la SNCF, aussi déplacés dans vos aspirations vagues que les bruits de moteur. N’empêche que le train pour la Normandie ne partira que demain matin et qu’il va falloir attendre.

S’ensuit l’errance d’Antoine, oiseau de nuit blanche sur l’asphalte noir. Il traîne de zinc en zinc, drague une fille très jolie, se repose chez une autre qui l’est moins, éconduit un empressé, s’improvise médecin face à un Jacques Weber qui donne toute sa prestance à l’hypocondrie, s’invite à un anniversaire, se prétend astronaute, parle de Proust, dit des vers et fait des choses qui ne se font pas, sans intention de nuire, simplement mû par l’automatisme de la fatigue et par l’approche de l’aube.

Tommy Weber nous plonge dans les songeries d’une nuit parisienne dont le rythme de totale soumission au hasard nous rappelle le Somewhere et le Lost in translation de Sofia Coppola, ces deux évocations du vide des heures aux faux airs de Nouvelle Vague et de Mépris de Godard.

Le noir et blanc confère à cette fresque nocturne l’esthétique de ces moments où rôdent des riens, où la nuit se mêle à l’ennui, nous laissant dans l’état de douce mélancolie que procurent les chansons de Léonard Cohen et les fados d’Amalia Rodriguès.

Avec Quand je ne dors pas, Tommy Weber nous dit de ne pas nous coucher tôt, et nous suivrons son conseil. La seule façon de bien dormir est de dormir debout.

Suzanne Ably

 

Quand je ne dors pas, de Tommy Weber, avec Aurélien Gabrielli, Elise Lhomeau, Hortense Gélinet, Stanley Weber, Mohamed Kerriche, Antoine Reinartz, Romuald Szklartchik, durée 1h22, Sortie le 30 septembre.

 

Maboul

19 août

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Photo : Aurélie Giraud

                                                                                                

De mini à maboul il n’y a qu’un pas, immense, celui qu’a fait le branché pour qualifier ce qui l’entoure.

Ce qu’il vit a pris de l’ampleur. C’était riquiqui, c’est devenu diluvien. C’était maigrelet, c’est devenu baraqué. Il prenait jadis des p’tits cafés dans le p’tit bar d’en face. Il boit désormais un Spritz sur un rooftop devant un coucher de soleil de maboul.

Venant de l’arabe et signifiant « fou », le terme est mis par lui à toutes les sauces et accolé à tous les mots. C’est la preuve que le relief est au rendez-vous de son parcours, que sa vie est plus fun que la nôtre.

Le branché ne souffre plus la mollesse ni la demi-mesure. Il n’est plus du genre à y aller de main morte. Il emprunte son vocabulaire à la Genèse (chapitre 7 verset V) où est décrit le déluge et le déchaînement des éléments que Dieu provoque pour remettre les hommes à leur place.

Faut dire que le branché a pris la folie des grandeurs. Plus question de se boire un côtes-du-rhône et de faire un PVF au camembert. On accompagne désormais son brie aux truffes d’un puligny-montrachet. Tout comme les anniversaires et autres célébrations de l’ego : DJ tatoués et cagnottes leetchi à quatre chiffres pour les grands ; fées ou magiciens de location avec macarons Ladurée pour les petits.

Le branché a soif de vues maboules, d’endroits dingos, il veut pouvoir dire que « c’était fou ».

Pourquoi les marginaux, les serial killers et les poètes maudits auraient-ils le monopole de la folie? L’homo conectus y a droit aussi.
Être dans le vent : un truc de ouf, voilà tout.

Suzanne Ably

 

Auto-célébration

1 mar

Pratique consistant non pas à dire une messe dans une bagnole, mais à fêter son propre anniversaire.
C’est-à-dire, à se féliciter d’être né en invitant tous les copains à faire de même.
La formule s’est étendue au choses, aux morts, aux événements.
D’où le bicentenaire de l’art contemporain, la commémoration du décès de Gainsbourg, la célébration des deux mois de rencontre avec François, des six mois de rupture avec Daniel, des quatre ans et un mois de l’achat de la Smart.
Homo festivus s’est emparé du concept pour en tirer des raouts, et la Culture pour en déduire des expos.
Quant à nous, pipelettes, nous ne publions ces quelques lignes que pour signer notre centième article. Alors, qu’est-qu’on dit ?

Suzanne Ably

 

Dictature du cadeau

9 fév


Anniversaire, fête des mères, pendaison de crémaillère, Saint-Valentin, baby shower, enterrement de vie de jeune fille, départ à la retraite, arrêt maladie, girly, tout est bon pour faire la fête. Mais surtout pour raquer.
       Plus on vous entoure, plus la note est salée. Quatre copines se mariant dans l’année, trois potes nés la même semaine, deux collègues victimes de la grippe A et la moitié de votre salaire y passe.
       L’homme moderne refuse de grandir. Il continue à vouloir déballer des cadeaux sous le sapin. Et il a ses exigences. Liste de Noël, de mariage, d’anniversaire : faudrait tout de même pas recevoir deux fois la même théière. D’ailleurs, qu’est-ce qu’elle en sait, la tante Yvonne, du goût des jeunes ?
       Malgré les factures à payer, le prêt à rembourser, les ados à nourrir, la garde-robe à renflouer, impossible de ne pas participer à la quatrième cagnotte de la semaine pour le congé-maternité de votre collègue tête à claques.
       La moindre réticence vous reléguerait à titre définitif et sans appel au ban de la machine à café.  
       Payer, toujours payer. C’est du civisme. Et qu’on ne vous prenne pas à allonger moins que le voisin. Vous êtes à sec ? Faites un emprunt. Hypothéquez. Exilez-vous. Démerdez-vous. La dictature du cadeau n’a pas le pardon facile.

Jeanne Ably

 

Casting Mère/fille

30 mar

Léontine, 12 ans et sa mère, Madeleine, 32 ans

 

Si l’adulte aujourd’hui est bien dans ses Nike tricolores, c’est qu’il s’en donne les moyens. Il se berce les oreilles au moyen d’un lecteur MP3 à casque XXL, combat l’intempérie grâce à son sweat-shirt à capuche et connaît des matins paisibles puisqu’il ne se coiffe plus. Surtout, il a fait de sa vie une partie de rigolade : soirées déguisées, anniversaires surprise, sessions Playstation entre amis, fête des voisins et autres mondanités.
L’existence de l’adulte branché est un long fleuve douillet. Mais sa progéniture pré-adolescente n’a rien à lui envier. Elle vient de se faire offrir le dernier it-bag assorti à son top, son slim est « trop » dans ses low boots et son i-phone sonne toutes les trois secondes pour l’avertir du dernier poke d’un pote.
L’adolescence est en principe une période d’apprentissage par imitation. Il semblerait qu’aujourd’hui le processus s’inverse. Mais pas d’inquiétude pour la moyenne d’âge qui reste la même : l’infantilisation des parents se rééquilibre au jour le jour par une maturation accélérée des enfants. Et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes en marche…

S.A

 


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