Vernis
27 fév
Le vernis à ongles, jadis monopole des rombières et des filles de concierge, revient en force.
Moins tape-à-l’œil que le rouge à lèvres, moins cher qu’un sac Chanel, il est au bout de tous les doigts, depuis le baby spa jusqu’au cougouar (traduction du globish « cougar »), en passant par les first ladies et autres têtes couronnées.
Résultat : les bars à ongles à 5 € le badigeon – hors de prix, faut le dire – champignonnent dans la capitale à côté des bars à vins et des salons de coiffure bio.
Même le Monde dans son numéro du 10 février consacre au phénomène une page, tandis que les journalistes de mode se demandent quel ton, du gris taupe, du vert sapin, du beige pétale, du jaune mimosa ou du rose morning, arborera Kate Moss au printemps pour édicter ses Dix Commandements : ceux sans lesquels nous risquerions d’acheter le mauvais sac, ô rage, ô désespoir.
Jeanne Ably
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