
Non mais, on aura tout vu : une course en escarpins à talon. Organisée pour la deuxième année consécutive par le chausseur en ligne Sarenza, c’était l’événement branchouille du week-end du 22 novembre. Tout y était : une queue de deux kilomètres à l’entrée, des Dj à l’intérieur, du champagne à flot, le truculent Nicolas Ullman en arbitre de choc, des caméras de télé, un contingent d’ultralookés, quelques peoples évanescents (dont l’auguste Vincent Magdoom), etc., etc., ne manquaient que la main de Thierry Henry et quelques vaccinateurs avec seringue.
Impossible de rater ça et une fois de plus la blogueuse de mode a payé de sa personne, sans se demander si elle n’aurait pas eu mieux à faire un vendredi soir.
Règle du jeu : courir à huit centimètres d’altitude pour gagner trois mille euros de chaussures. Imaginez l’effervescence qui régnait parmi les concurrentes : 3000 €, bougre de bougre ! Ça vaut la peine de s’exhiber en tenue de sport sous les yeux du Tout-branché parisien, avec le risque de s’étaler face aux objectifs vidéos et photos. Et comme l’affaire était sérieuse, chacune des trente-deux équipes de nanas en lice s’était adjoint un coach présent sur les lieux pour encourager ses pouliches et veiller aux échauffements qu’exige tout marathon digne de ce nom. Nous ne parlerons même pas de l’entraînement intensif qui occupa ce beau monde plusieurs semaines avant le grand show.
Un stand avait été installé pour prodiguer à chaud tous conseils utiles sur l’art de se hâter sur des talons aiguilles.
Une discipline olympique, à en juger par cette soirée divine. Sans plus de commentaires. Voyez plutôt l’image.
J.A